CIJA : le rapport ne tient pas compte de l'expérience vécue par les étudiants, les familles et les éducateurs juifs

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CIJA
|24 avril2025

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CIJA : LE RAPPORT NE TIENT PAS COMPTE DE L'EXPÉRIENCE VÉCUE ÉTUDIANTS, FAMILLES ET ÉDUCATEURS JUIFS

Toronto, ON - 23 avril 2025 - En réponse au Rapport final sur l'examen de la politique et de la procédure en matière d'excursions du Toronto District School Boardpublié aujourd'hui, Michelle Stock, vice-présidente, de l'Ontario, Centre fpour Israël et les affaires juives, communiquéd la déclaration suivante :
"Si nous ne sommes malheureusement pas surpris par le rapport publié aujourd'hui, nous sommes profondément troublés par ses conclusions et par la façon dont il rejette de manière flagrante l'expérience vécue par les étudiants, les familles et les éducateurs juifs.
"Au cours des 18 derniers mois, les élèves, les parents et le personnel juifs du TDSB ont subi une campagne d'intimidation, de réduction au silence et d'insultes antisémites, tout cela pour le simple fait d'être juif. Aucun élève de Toronto ne devrait subir le traumatisme d'entendre des foules scander des slogans génocidaires. Pourtant, c'est exactement ce qui s'est passé, et ce lors d'une sortie scolaire autorisée par l'école.
"L'enquêteur, Patrick Case, admet même dans son rapport que la sécurité émotionnelle des étudiants juifs a été compromise. Pourtant, dans le même souffle, il minimise la gravité de la situation en affirmant que leur sécurité physique ne l'était pas. Cette distinction est choquante. Elle témoigne d'une méconnaissance choquante des traumatismes et efface en fait les conséquences psychologiques de la haine ciblée.
"La tentative du rapport d'"équilibrer" les perspectives n'est pas seulement sourde au ton, elle est dangereuse. En minimisant ce que les étudiants juifs ont vécu, il envoie un message qui fait froid dans le dos : les abus antisémites ne comptent pas tant qu'ils ne deviennent pas violents. C'est inacceptable.
"Soyons absolument clairs : les étudiants, les familles, le personnel et l'ensemble de la communauté juive qui ont été touchés par cet événement ne sont pas seulement déçus - ils sont traumatisés par un rapport qui invalide leur douleur.
"Il ne peut y avoir d'ambiguïté morale ici. Pas d'excuses, pas de couverture politique, et pas de tentatives honteuses de jouer sur les deux tableaux. Les étudiants juifs se sont sentis menacés, en danger et abandonnés - et cela aurait dû être le point central de cette enquête.
"Même le gouvernement a reconnu "un manque de jugement et une mauvaise planification de la sécurité émotionnelle des élèves". Ce seul fait aurait dû exiger une réponse plus forte et sans équivoque.
"Lantisémitisme n'est pas théorique. Il est bien réel. Il est présent dans nos écoles. Et il nuit à nos enfants. Les conseils scolaires ont la responsabilité - légale et morale - de protéger les élèves contre la haine, point final.
"Le gouvernement doit maintenant faire ce que ce rapport n'a pas fait : donner des directives claires aux conseils scolaires, aux administrateurs et aux éducateurs sur la manière de gérer les situations émotionnellement chargées et politiquement sensibles - et veiller à ce que chaque élève, quel que soit son milieu, puisse apprendre dans un environnement exempt de haine, de peur et d'intimidation idéologique".

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