Cette semaine dans la défense des intérêts des Juifs canadiens, 12 juin 2022
En début de semaine, une conférence nationale pro-palestinienne organisée à Ottawa et présentée comme prônant la "résistance par tous les moyens nécessaires", a accueilli le conférencier Khaled Barakat, un homme lié à un groupe terroriste du FPLP qui a demandé que la liste des entités terroristes du Canada soit "abolie".
Le CIJA et la Fédération juive d'Ottawa font partie des nombreuses organisations juives qui, au cours des dernières semaines, se sont demandé pourquoi il avait été autorisé à prendre la parole dans un lieu relevant de la compétence de la Ville d'Ottawa qui, en 2014, a élaboré des lignes directrices et des politiques pour empêcher l'utilisation de lieux civiques pour promouvoir la haine. Le journaliste du National Post Terry Glavin a fait la lumière sur cette controverse dans cet article.
Pendant sa présentation, Barakat a posé une question "rhétorique".
"Qu'est-ce que le FPLP a réellement fait [sic] contre le #Canada, les intérêts du Canada, ou a commis des crimes contre les Canadiens ici ou à l'étranger... ?".
La réponse :
Le FPLP a assassiné deux Canadiens lors d'horribles attaques terroristes.
L'épouse de Barakat, Charlotte Kates, qui dirige le réseau de solidarité des prisons palestiniennes Samidoun, déclaré organisation terroriste par le ministère israélien de la défense, a également pris la parole lors de la conférence.
Le 27 mai 2021, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH) a décidé de mettre en place une commission d'enquête (COI) sans précédent et à composition non limitée afin d'enquêter sur "toutes les violations et tous les abus présumés du droit international des droits de l'homme" par Israël dans ses territoires.
Un rapport préliminaire publié le 7 juin n'est ni factuel ni impartial, ce qui le rend trompeur et peu fiable. Nous vous invitons à lire le rapport et le contexte et à prendre en compte les citations fournies pour obtenir des informations plus détaillées.
Les 1er et 2 juin 1941 ont mis fin à plus de deux millénaires d'existence paisible pour la communauté juive de Bagdad, qui représentait alors un tiers de la population de la ville. Au cours de ce que l'on appelle aujourd'hui le Farhud, les Irakiens ont assassiné des centaines de personnes, en ont blessé beaucoup d'autres et ont détruit la communauté juive dans une vague d'inspiration nazie ( antisémitisme ). En 1951, 90 % de la communauté juive historique, qui comptait 135 000 personnes, avait fui le pays, laissant derrière elle tous ses biens et avoirs, et même sa citoyenneté.
Eta Yudin du CIJA, fille de l'un des 850 000 Juifs chassés de leurs foyers en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, parle du Farhud et de l'importance de garder vivante l'histoire des réfugiés juifs des pays arabes.
Professionnel des relations avec le gouvernement de l'Ontario
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