Mythe : Israël est un "État d'apartheid".

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FAIT : Le document fondateur d'Israël, qu'il défend, la Déclaration d'indépendance, stipule que tous les citoyens sont égaux indépendamment de la "religion, de la race ou du sexe".

 

Israël n'est pas un "État d'apartheid". Mansour Abbas, chef du parti islamiste de la Liste arabe unie (Raam) dans la 24e Knesset, a lui-même déclaré qu'il n'utiliserait pas le mot "apartheid" pour décrire Israël et qu'il préférait des termes plus objectifs pour décrire les relations entre Arabes et Juifs en Israël.

"Apartheid" est un mot afrikaans qui signifie "séparation" et s'applique au système de ségrégation raciale mis en place en Afrique du Sud entre 1948 et 1994. Il s'agissait d'une séparation claire, institutionnelle et légale entre les Blancs, les Noirs et les métis en Afrique du Sud, pour lesquels il existait des bancs, des parcs, des plages, des magasins, des salles de bains, des fontaines d'eau, des écoles, etc. séparés. 

En revanche, Israël est un État démocratique, où toutes les minorités bénéficient d'une protection égale en vertu de la loi. Aux côtés des Israéliens juifs, les Israéliens arabes votent, étudient, travaillent, vivent et siègent au Parlement, dans les tribunaux, dans l'armée et au gouvernement. 

L'analogie avec l'Afrique du Sud est souvent soutenue par des groupes qui cherchent à mettre fin à l'existence de l'État juif et qui pensent que le soutien aux campagnes BDS permettra d'atteindre cet objectif. Cependant, cette analogie réfutée ne sert qu'à renforcer l'extrémisme et à saper les espoirs de parvenir à une solution à deux États fondée sur les aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens. 

La campagne visant à présenter Israël comme un "État d'apartheid" remonte à la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies de 1975 intitulée "Le sionisme est un acte de racisme" (voir Mythe 2, ci-dessus) et au forum des ONG de la conférence de Durban de 2001, où des organisations telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont adopté une déclaration finale déclarant qu'Israël était un "État d'apartheid" et promouvant la stratégie des boycotts à l'encontre d'Israël. Cette déclaration a été faite environ 20 ans avant que ces ONG ne publient des rapports "factuels" qui, selon elles, documentent les crimes d'Israël.

La conférence de Durban a été rejetée d'emblée par toutes les grandes démocraties du monde, y compris le Canada, qui l'ont qualifiée de fête de la haine antisémite.