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Lutter contre la haine

La haine est en hausse au Canada, et le site antisémitisme n'échappe pas à cette tendance. Selon les données de Statistique Canada, de 2022 à 2023, les crimes haineux signalés par la police et visant Juifs canadiens ont augmenté de 71 %. La communauté juive est la plus fréquemment La communauté juive est le groupe le plus souvent visé par les crimes haineux au Canada, représentant 70 % de tous les crimes haineux motivés par la religion et 19 % de tous les crimes haineux, bien que bien qu'elle ne représente ne représentent qu'environ 1 % de la population totale du Canada. Les campus universitaires ne sont pas à l'abri de ces tendances alarmantes. avons observé une augmentation significative de la discrimination à l'encontre de la communauté juive sur les campus au cours des deux dernières années. Les attaques ciblées commises contre les Juifs au cours des derniers mois et les préoccupations actuelles concernant les préjugés à l'encontre des musulmans, des Noirs, des autochtones et d'autres communautés diverses représentent un défi sérieux qui exige une réponse significative de la part de toutes les institutions canadiennes. 

La recrudescence des crimes de haine à l'encontre des Juifs

Tableau de données sur les crimes de haine

Les données sur les crimes haineux déclarés par la police en 2023 et publiées en juillet 2024 par Statistique Canada confirment les inquiétudes exprimées par la communauté juive : antisémitisme a atteint des niveaux jamais vus à l'époque moderne. Les crimes haineux les plus fréquemment signalés en 2023 étaient dirigés contre les populations juive, 2SLGBTQIA+ et noire, représentant respectivement 19, 18 et 16 % du nombre total de crimes haineux, la communauté juive occupant pour la première fois la première place. Les membres de la communauté juive ont été la cible de 900 crimes haineux signalés par la police l'année dernière, ce qui représente une augmentation de 71 % par rapport à l'année précédente. Bien qu'ils ne représentent qu'un pour cent de la population canadienne, les Juifs ont été victimes de 70 % de tous les crimes de haine motivés par la religion.

Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2023

 

Démystifier antisémitisme

Recommandation :

Démystifier antisémitisme

Il peut être difficile de comprendre la différence entre un discours acceptable et critique et antisémitisme . Le CIJA demande aux universités d'améliorer leur compréhension de toutes les manifestations de antisémitisme par le biais de formations et de ressources provenant de la communauté juive traditionnelle. Cette formation comprend l'étude de la définition la plus acceptée au monde de antisémitisme, la définition de antisémitisme de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (AIMH), que le gouvernement du Canada et la plupart des provinces ont adoptée dans le cadre de leurs stratégies de lutte contre le racisme. La définition juridiquement non contraignante de AIMH est de plus en plus citée comme ressource clé pour identifier antisémitisme par des autorités telles que la Commission canadienne des droits de l'homme. Elle devrait être utilisée par les bureaux de l'équité et de la diversité, les organes de représentation des étudiants et les administrations en tant qu'outil cadre pour évaluer les incidents et les plaintes et déterminer si un incident antisémite a effectivement eu lieu.  

Sécurité et bien-être en période difficile

Recommandation :

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Les campus universitaires sont bien connus pour être les épicentres de manifestations et d'autres comportements perturbateurs qui affectent tous les étudiants, qui violent souvent les règles, les politiques et les codes de conduite des universités. Les universités doivent créer et maintenir un campus physiquement sûr et sécurisé pour leurs étudiants, leurs professeurs et leur personnel. Nous demandons instamment aux universités de veiller à ce que les forces de l'ordre du campus soient correctement formées à reconnaître et à traiter les comportements qui violent les règles et les politiques du campus ou qui constituent du harcèlement. Nous voulons que les administrations et les forces de l'ordre du campus veillent à ce que les politiques relatives au temps, au lieu et à la manière de procéder soient en vigueur pour régir toutes les activités de protestation sur le campus ; qu'il y ait une communication régulière et cohérente avec les institutions communautaires juives sur le campus au sujet des besoins en matière de sécurité ; et, le cas échéant, qu'il y ait une communication régulière avec les forces de l'ordre locales et que les plans d'urgence soient examinés et compris. En outre, le déséquilibre des pouvoirs entre le corps enseignant et les étudiants peut rendre ces derniers vulnérables à la coercition et à l'endoctrinement politique. Les universités doivent protéger les étudiants des interférences causées par de tels "abus de pouvoir", qui entravent l'apprentissage. 

Dénoncer la marginalisation haineuse

Recommandation : 

Dénoncer la marginalisation haineuse 

Les universités doivent réaffirmer leur opposition au mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS), qui qui cherche de rompre les liens avec la terre d'Israël en boycottant les universités israéliennes, les programmes d'études à l'étranger et les collaborations en matière de recherche. les programmes d'études à l'étranger et les collaborations en matière de recherche. La direction de l'institution doit déclarer leur engagement en faveur du libre échange d'idées et de l'accès aux opportunités académiques tout en tout en identifiant clairement le BDS comme contraire aux valeurs du campus. Il existe des liens bien établis entre le plaidoyer en faveur du BDS et la montée de antisémitisme sur les campus universitaires du monde entier, y compris au Canada. Le gouvernement canadien a a déclaré que les objectifs du BDS sont contraires aux valeurs canadiennes et seraient considérés comme antisémites selon la définition adoptée de la haine des Juifs. Par conséquent, permettre aux initiatives BDS de se propager au sein des établissements universitaires canadiens incitera probablement à la la haine, engendrer des divisions et conduire à une augmentation des actions antisémites contre les membres juifs ou pro-israéliens de la communauté universitaire.