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Dans la ville où vivent plus de 60 % des 37 000 sépharades canadiens, plus de 200 personnes se sont rassemblées pour marquer l'occasion. Des représentants de la Fédération CJA, du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), de Sephardi Voices et de la Communauté Sépharade Unifiée du Québec (CSUQ) se sont réunis le 28 novembre, deux jours avant la date officiellement désignée par le gouvernement israélien comme Yom HaPlitim.

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Le Canada a inscrit Ansarallah, communément appelé Houthis, sur la liste des entités terroristes en vertu du code pénal.

Dans un contexte de montée de l'antisémitisme, si l'incitation à la haine est criminalisée au Canada, la loi prévoit que si le discours haineux s'inscrit dans des croyances religieuses, la personne ne peut pas être poursuivie

Cette semaine, nous avons organisé une conférence de presse sur la Colline du Parlement pour exprimer notre indignation face aux émeutes antisémites du week-end dernier à Montréal, qui s'inscrivent dans un schéma de radicalisation locale,...Lire la suite

Canadiens juifs en ont eu assez. Assez de mots. Assez des bons sentiments. Assez des tirs sur nos écoles. Assez des saluts hitlériens et des discours sur la "solution finale". Assez des émeutes dans nos rues. Assez des cris de "mort aux Juifs", comme nous l'avons entendu devant une école juive à Montréal. Assez des manifestations dans et autour des quartiers juifs, simplement pour intimider la communauté juive. Assez des gens à qui l'on demande d'être plus discrets pour ne pas "enflammer la situation", simplement parce qu'ils sont des Juifs visibles. Il y en a assez que nos lieux de culte fassent l'objet de piquets de grève de la part d'extrémistes et de haineux. Assez de devoir aller devant les tribunaux pour obtenir des injonctions afin de protéger nos institutions, nos écoles, nos centres communautaires et nos synagogues.

Aucun d'entre eux ne veut l'appeler par son nom : une émeute antijuive, à deux doigts d'un pogrom.

Récemment, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international du Canada a recommandé que le Canada reconnaisse un État palestinien sans exiger de négociations directes entre Israël et l'Autorité palestinienne. Bien que bien intentionnée, cette approche s'écarte de la politique de longue date du Canada, qui préconise une solution négociée, équitable et durable. Une telle démarche ne compliquerait pas seulement les perspectives de paix au Moyen-Orient, mais saperait également la position du Canada en tant que défenseur de principe de la diplomatie et de la résolution négociée des conflits.

Des groupes juifs et des personnalités politiques critiquent le Premier ministre Justin Trudeau pour avoir déclaré que le Canada respecterait le mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'il entrait dans le pays. "Nous défendons le droit international et nous respecterons tous les règlements et décisions des tribunaux internationaux - c'est tout simplement ce que nous sommes en tant que Canadiens", a déclaré M. Trudeau lors d'une conférence de presse.