Le ministre de la sécurité publique, David McGuinty, a déclaré lundi que les agences de sécurité et de renseignement du Canada évaluaient la possibilité d'inscrire le Hizb Ut-Tahrir sur la liste des entités terroristes en vertu de la législation canadienne.
Tout le mérite en revient aux groupes juifs qui ont repoussé la conférence terroriste, mais ils savent tous que si l'organisateur n'est pas inscrit sur la liste des organisations terroristes, ils risquent d'être confrontés à un nouvel événement très prochainement.
Le Hizb ut-Tahrir, qui a été interdit dans de nombreux pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, annule la conférence sur la manière dont les musulmans peuvent retrouver la place qui leur revient dans le monde, à la suite d'un tollé.
Le groupe a promu une idéologie révolutionnaire appelant au renversement des gouvernements et à leur remplacement par un califat musulman unitaire et autoritaire.
Le Hizb ut Tahrir Canada a été confronté à un tollé public en raison de son projet de ressusciter sa conférence annuelle, qui appelle au renversement des gouvernements pour instaurer un califat musulman.
L'actualité politique et judiciaire de 2025 forcera la personne qui succédera à Justin Trudeau, à titre de chef du Parti libéral du Canada, à se prononcer sur la neutralité religieuse de l'État, et aussi sur la laïcité telle que préconisée par le Québec comme modèle du vivre-ensemble.