L'Allemagne l'a compris. Nous avons besoin de vous pour aider le Premier ministre Carney à comprendre.
L’Allemagne l’a clairement indiqué : reconnaître dès maintenant l’État palestinien compromettrait les efforts de paix. Après avoir rencontré le premier ministre Carney, le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que l’Allemagne estimait que les conditions requises pour la reconnaissance n’étaient pas réunies à l’heure actuelle. Et il a raison! « Le Canada le sait. Nous ne nous joindrons pas à cette initiative. Nous estimons que les conditions requises ne sont pas remplies. »
Cela ne permettra pas de ramener les otages, de mettre fin au contrôle de Gaza par le Hamas ou d’améliorer la situation humanitaire des Palestiniens. Au contraire, cela risquerait de récompenser le terrorisme et d’affaiblir la voie vers une paix durable. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement du Canada de changer de cap, et nous avons besoin de votre voix pour faire passer ce message haut et fort.
Agissez! |
Le 26 août 2025, le chancelier allemand Friedrich Merz déclare que « les conditions pour la reconnaissance de l’État ne sont en aucun cas remplies à l’heure actuelle ». Cette décision intervient après qu’Ottawa, Paris et Londres ont annoncé leur intention de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre.
En juin, le Premier ministre Carney a déclaré qu’il devait y avoir un « État palestinien sioniste », reconnaissant le droit du peuple juif à vivre en sécurité dans sa patrie. Pas plus tard que le 24 juillet, le ministre des Affaires étrangères Anand a affirmé que des « mesures nécessaires » devaient être prises pour la création d’un État, notamment le retour de tous les otages israéliens et le désarmement du Hamas.
Le 30 juillet, à la suite d'un appel téléphonique avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le Premier ministre a fait passer la position du Canada d'un ancrage dans des conditions à une position fondée sur trois promesses :
- Réforme de la gouvernance
- Élections en 2026 auxquelles « le Hamas ne pourra pas participer ».
- Démilitarisation de l’État palestinien
Même selon l’interprétation la plus généreuse, ce changement de politique n’est qu’un geste symbolique vide de sens qui ne sert ni les intérêts palestiniens ni les intérêts israéliens, et ne contribue en rien à atténuer la tragique crise humanitaire qui sévit dans la région ni à faire avancer la cause de la paix.
Encouragé, un haut responsable du Hamas a déclaré que la reconnaissance de l’État palestinien faisait partie des « fruits du 7 octobre ». Plus tard, le groupe terroriste a ouvertement appelé ses partisans à travers le monde à « intensifier l’action populaire » dans « toutes les villes, capitales et places publiques ».
Cet appel a rapidement été relayé au Canada par Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun, une organisation désignée comme terroriste au Canada. Sur les réseaux sociaux, elle a exhorté ses followers à « descendre dans la rue, agir, intensifier les actions, se mobiliser et lutter », reprenant directement les instructions du Hamas et encourageant les « actions directes » perturbatrices.
À la suite de l’annonce du Canada, nous avons assisté à une explosion d’incidents antisémites à travers le pays. Il n’est pas trop tard pour que le Canada change de cap.
